forme végétale ressemblant à la tête d’une tortue, gueule ouverte, et connue des observateurs comme faisant partie des principaux gardiens du Piton Tortue. Elle rappelle une légende oubliée qui raconte qu’elle aurait offert protection et invisibilité à douze esclaves qui fuyaient des chasseurs d’hommes.
Ce 20 mars 1739, Mahé de La Bourdonnais organisa une grande battue, composée de sept détachements d’hommes armés et de chiens, venant des quatre coins de l’île pour faire leur jonction à la Plaine des Cafres. Un important groupe de marrons d’environ une dizaine d’individus fut repéré tôt le matin. Mais ils réussirent tous à disparaître dans la nature et aucun d’entre eux ne fut capturé.
D. Hisnard, Histoires du Piton Tortue (1978).
La gardienne (photo. S.Gilles) ^
Les marrons auraient-ils trouvé refuge dans les grottes du Piton ? Sur la paroi ouest de la grotte n°4, un dessin représente les douze hommes (4 x 3 ovales ou zié) à l’intérieur de quatre demi-cercles rappelant la forme caractéristique du dos de Tortue-qui-Vole.
S.Gilles, Carnet IV (2004).
Les douze marrons (d'après dessin de la grotte n°4) ^
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